« Dis Minou, vieux matou,
T’aurais pas comme un coup de mou ?
Tu attends quoi ? le 31 février
pour me rejoindre dans le grenier ?
Monte vite m’embrasser et m’enlacer.
Viens avec moi te rouler dans le foin et la paille
Que nous célébrions comme il convient nos épousailles.
Prends ton élan et d’un coup de rein
Comme une fleur tu es à ma hauteur
Et d’un autre tu calmes illico mes ardeurs
- Holà,
Minette,tout doux, tu as vu l’échelle ?
Je ne suis qu’une
bestiole à quatre pattes, pas un acrobate
Et je n’ai pas
l’échine souple d’un maître du barreau !
Dis-moi, il installe
quand l’ascenseur le proprio ?
Je ne tiens pas à me
retrouver cul par terre
Et endommager
gravement mes lombaires
Tout ça pour une
partie de pattes en l’air. »
Tout plaisir à son juste prix à payer, conformément à
la loi du marché.
Dans cette histoire,
l’hélant propose et l’hélé dispose.
C’est à lui de
voir !
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