Le renard, par ses ruses, depuis toujours des âmes
sensibles a abusé.
Jean de La Fontaine a maintes fois dénoncé les
méfaits du fieffé.
Cette histoire en donne un édifiant nouvel exemple.
Certain jour, Goupil croisa la route d’une craquante
faisane
Grassouillette, dodue à souhait, s’il vous plaît.
La saluant, l’eau à la bouche, le coquin fit illico
l’aimable,
tout comme dans les fables.
Et je te complimente avec ardeur et je te fais le
joli cœur...
Bla bla bla.
Fariboles sont les belles paroles
Qui s’y fie est bien fol.
A l’instar de Sœur Anne, la crédule Faisane ne vit
rien venir.
Il lui fit du plat, elle craqua
Il en fit son plat. il la croqua.
Cric et croc et crac.
Direction l’estomac du malfrat, chemin faisant, elle
se rappela tardivement
Que la faisane, toute faisane qu’elle soit, doit se
méfier des faisans.
Messire Goupil n'a donc pas changé.
RépondreSupprimerToutes les tentatives de socialisation ont échoées. C'était à prévoir...
Merci pour cette fable!
Et bienvenu chez blogspot. Perso, je trouve que c'est une plateforme bloggeur plus agréable que overblog. Mais c'est une question de goût.
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