Trois cadors.
D’abord Médor, ensuite
Azor et encore Idor.
Trois épagneuls à
l’arrière d’une camionnette,
intrigués, qui
s’interrogent, s’inquiètent.
Du véhicule Marcel est descendu
Ni une, ni deux, ni vu ni connu, promptement il a
disparu.
L’adage est vérifié : un seul être vous manque et
tout est dépeuplé.
Les chiens, anxieux, se sentaient abandonnés.
« Mais où donc
est-il encore parti ? »
L’un avance : « Sûr
qu’il s’envoye son Pernod au bistrot ! »
L’autre y va de sa version : « Ou le coco monte à l’assaut de la butte à
Mado. »
Le troisième : « A
cette heure, il n’est pas question de foie et de fesse,
avec le curé, le bedeau et les bigots, je pense qu’il
entretient sa foi à la messe. »
Plus tard
pour en terminer avec
cette histoire,
quand revint le
maître…
Les trois coups frappés, on vit Marcel d’un revers de
main s’essuyer le menton
Remettre prestement son pan de chemise dans le
pantalon
Glisser missel en poche de veston,
tel l’ouvrier à la chaîne qui, tâches accomplies,
laisse place proprette et nette en rangeant
soigneusement ses outils.
En peu de temps, avec son expérience et une bonne
organisation,
Il avait donné successivement à toutes les parties
entière satisfaction.
Dans leurs hypothèses les bons toutous s’étaient
arrêtés au bout de leur nez.
Pour l’exacte vérité, façon puzzle, il suffisait
d’assembler les pièces éparpillées.
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