Il y va de bon coeur l'effronté petit oiseau
à fond la sono
à fond la sono
Cuicuitant allègrement,
prenant ses aises
Sans souci de troubler le
silence de rigueur du cimetière du Père Lachaise.
Il siffle à tue-tête à en
casser les oreilles
Des pensionnaires qui dans
leurs cercueils du dernier repos veillent.
Il lance ses cuicuis
Sans restrictions à la
foultitude des ci-gît
Do ré mi
Cuicui
Cuicui
Cuicui
cuicui cuicui cuicui cuicui
Cuicui
cuicui cuicui cuicui cuicui
Cuicui
Cuicui
Cuicui
Cuicui
Cuicui
Cuicui
cuicui cuicui
Cuicui
cuicui cuicui
Cuicui
cuicui cuicui
Sans s’accorder de répit.
Tant et tant de gazouillis
Pour les endormis…
Peine perdue
Nul ne remue.
Bien difficile de réveiller
les morts
En dépit des fanfares et
roulements et commémoratives sonneries
Celui qui veille sur la
flamme sous l’Arc de Triomphe
en sait quelque chose.
Alors hein ! le
gazouillis d’un oiseau, pensez donc.
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