A un poil près ça
sentait le roussi !
De ne pas avoir été convié et associé à la noce
Cupidon, alias Eros, voilà qui l’avait rendu d’humeur
féroce.
Un sale coup pour sa divine réputation !
indisposer les dieux, pour les humains, n’est jamais
bon
gare au retour de bâton.
Coup bas, coup rage,
coup gare, coup courroux, coup Yon.
Etc.
Etre le dindon de la farce, pour Cupidon,
il n’en était nullement question.
Pas de cela Lison !
L’humaine créature en son état le plus naturel se
dorait sur le ponton
avec pour seuls témoins autorisés, les divinités du
ciel et de l’eau, Phoebus et Poseidon.
Contrarié et courroucé, le dédaigné entonna, sur la
musique de Dutronc
« Et moi, et moi, et moi. ».
De quoi, de quoi ! Pourquoi eux et pas moi ?
*** / ***
A celle qui avait négligé de le prendre en
considération
D’une flèche enflammée, il fut tenté de mettre le feu
à l’intime buisson.
une cruelle punition qui lui servirait de leçon.
Punir la fautive, soit mais pas seulement.
Eteindre aussi les feux ardents du dieu du ciel Phoebus
et empêcher Poseidon, celui des eaux, de se rincer
l’œil.
ll estima avoir mieux à faire ailleurs et sur
l’instant de lâcher la blonde
Il y a tant d’amoureux qui espéraient sa venue de par
le vaste monde…
Il remit sa flèche dans le carquois et en s’éloignant
grommela :
« Tu ne perds rien pour attendre, tôt ou tard on
se reverra
La vengeance est un plat qui se mange froid. »
*** la suite (et fin) ***
Il revint
Voilà ce qu’il en
advint.
*** fin ***
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