Entendez-vous dans
nos campagnes ces dames qui bruyamment réclament
La satisfaction de
leurs essentiels besoins.
« Krouik
krouik » grognent les truies, en
arrivant au porc :
«Vas-y dare-dare,
gros lard. Jette l’ancre et envoie la purée,
Encore... Encore...
Plus vite plus fort... »
Pour bousculer le
mollasson à la queue en tire-bouchon
A leur goût, dans la
copulation, trop mou sur ses jambons.
Dans l’écurie voisine,
« Hihihihi », la jument hennit,
Grince des dents quand
l’étalon poussif passe en mode ralenti :
« Comment,
gros paresseux, c’est déjà fini ! N I ni ?
Pour l’Arc de
Triomphe, je te le dis, c’est cuit...!»
Jeannot Lapin est à la
peine avec Lapine.
La cane doit patienter
jusqu’au mercredi que le Canard paraisse.
Le coq de Bresse
paresse et les cocottes, « Cot
cot cot », en cercle tout autour
Le pressent de remuer
du croupion au rythme du tambour
« Allez le
coq... hue ! Coq... hue ! Coq… hue !»
De chacune vers
chacun,
Ce genre
d’encouragement assassin coupe les moyens
… Ce qui, pour le coup
de rein, n’arrange rien.
Mesdames, sachez faire
preuve de patience et de tolérance
Avec un moderato dans
les propos, du ramollo vous gagnerez la confiance
Et du malheureux vous
ferez un mâle heureux.
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