Buttes Chaumont, par un dimanche de mai.
2010-05-31
2010-05-30
2010-05-29
T441 - Il est minuit docteur…
D’accord ce sont de chouettes airs,
Mais avec le respect que je te dois, tu devrais maintenant te taire
Mettre une sourdine à ta petite musique de nuit :
Docteur Chouette-Z’Air, je te le dis, il est minuit.
Allez ! Voyons… sans renâcler, sans tarder,
Il est minuit, va te coucher.
Bonne nuit les petits…
2010-05-28
2010-05-27
2010-05-26
2010-05-25
2010-05-24
T440 – Passereaux à prétendus bobos.
La couleur est étrangère à la douleur
Tout comme la crémière l’est au beurre
Et le cheval à la vapeur.
Du rouge-gorge et du rouge-queue, esprits chagrins
Hypocondriaques et trissotins
Du soir au matin les lamentations s’élevaient sans fin.
Pour quelle obscure raison ? On y perdait son latin !
« Aïe aïe aïe ! j’ai encore pris froid
vois donc comme ma gorge est rouge ! » se désolait l’un.
« Ouille ouille ouille ! J’ai dû encore me la coincer
vois ma queue toute rouge ! » surenchérissait son copain.
Et en chœur, de se plaindre et de geindre.
Devaient-ils se désoler d’une anatomie jugée trouble
Alors que jamais on entendit le coucou se lamenter de son cou double.
2010-05-23
2010-05-22
2010-05-21
2010-05-20
2010-05-19
T439 – La mémoire de la mer.
Depuis toujours
Sans repos, jour après jour,
Inlassable, sur le sable,
La mer écrit son roman d’amour.
Son encre est d’algues
Son âme est d’herbes
Son cœur est d’eau
Un ouvrage sans fin toujours effacé par des vagues indifférentes
Aux émois de l’amante.
Tant et tant de lignes pour rien dérivant au fil de l’eau…
Le soir, du rivage, entendez-vous ses sanglots ?
2010-05-18
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