2010-05-08

T437 – Leurre.

Quand au Parc de Montsouris
Un héron distrait avait atterri
Sur ce crocodile en toc et en plastique
Si peu terrifique et plus encore franchement comique
Pouvait-il seulement affirmer que la chance lui avait souri ?
Peur de rien même pas peur du saurien…

Fais attention, ami héron ! il y est des jours
Où le sort ne se gêne guère pour jouer aux étourdis des tours.
Si les vents t’entraînent vers le Nil, en te posant méfie-toi de l’eau qui dort
Et du crocodile plus encore.

Certains hôtes des marigots
Ne réservent pas forcément bon accueil aux oiseaux
Ils montrent méchamment les dents
Tout comme chez nous souvent : Malheur aux migrants !


Mais baissons d’un ton…
Avec bien le bonjour à celui de même nom. 

4 commentaires:

  1. c' est comme chez nous, il arrive que les épouvantails soient des chasseurs impitoyables, mais tu as raison aussi pour le crocro, qui souvent cherche à se faire passer pour une souche !
    Cordialement

    RépondreSupprimer
  2. S'il ne bouge pas exagérément c'est surtout en raison d'un problème calorifique - si ma mémoire est bonne, si je ne confonds pas avec un banquier.

    RépondreSupprimer
  3. a moins que le croco du nil ne soit transformé en sac avant !
    bien à toi

    RépondreSupprimer
  4. Sa laideur aurait dû légitiment faire son bonheur et sa sauvagerie sa tranquillité. C'était compter sans la coquetterie des humains : sacs, ceintures, chaussures. Pauvres d'eux que les riches fussent riches.
    Bien à toi.

    RépondreSupprimer