La couleur est étrangère à la douleur
Tout comme la crémière l’est au beurre
Et le cheval à la vapeur.
Du rouge-gorge et du rouge-queue, esprits chagrins
Hypocondriaques et trissotins
Du soir au matin les lamentations s’élevaient sans fin.
Pour quelle obscure raison ? On y perdait son latin !
« Aïe aïe aïe ! j’ai encore pris froid
vois donc comme ma gorge est rouge ! » se désolait l’un.
« Ouille ouille ouille ! J’ai dû encore me la coincer
vois ma queue toute rouge ! » surenchérissait son copain.
Et en chœur, de se plaindre et de geindre.
Devaient-ils se désoler d’une anatomie jugée trouble
Alors que jamais on entendit le coucou se lamenter de son cou double.
geai en tête de linotte, le chardonneret qui, si je me fie à ses multiples couleurs, doit énormément souffrir !
RépondreSupprimerN' en parle pas au tarin souffrant déjà d' ictère !
bien à toi et jolies photos
Sans parler du corbeau qui broie du noir ... Seul le verdier espère encore ...
RépondreSupprimerAmitiés
mamenezRetiens tes fers ami, je sens que tu piaffes. Bonne semaine et santé.
RépondreSupprimerMerle alors ! Et pie après tout...
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