Cachés à nos yeux, sous la ligne de flottaison,
Il n’est pas que d’affreux affamés poissons
Il y a aussi, constatation véritablement heureuse,
De fort gentilles créatures amoureuses
Vivant de magnifiques histoires d’amour
Que chanteraient volontiers les troubadours
Pour peu qu’ils hantassent les lieux où s'entassent les lieus.*
(fin de préambule)
Il était une fois deux charmants poissons-chats * épris
Qui poussés par une impérieuse envie jouaient au chat et à la souris
« Cours après moi et que je t’attrape
mais fais gaffe où tu mets les pattes ! »
Quand enfin le transi toucha au but et trouva le chat
la belle**absolument ravie (le jeu commençait à l’ennuyer) sourit
et évidemment à l’acte consentit.
Ils eurent tout plein de petits œufs
Qui donnèrent une progéniture aussi moche qu’eux.
Mais, n’est-ce pas, l’important n’est pas que l’accouplement
Il réside avant tout dans la pureté du sentiment.
* liberté poétique que la rencontre (peu probable) des deux en eaux douces.
** si on peut dire car, quand même, elle porte virilement moustaches.
je sais bien que la nature est bizarre qui d' un têtard fait un crapaud ou une grenouille qui dans la métamorphose perd une queue parfois bien utile.
RépondreSupprimerQuand au poisson chat, qui du chat n'a que les moustaches, malheur aux têtards s' il les aperçoit
bien à toi
Pas de rose...
RépondreSupprimerLe poisson-chat est très sensuel. Ne l'as-tu jamais entendu ronronner à l'heure du câlin ?
RépondreSupprimer