2010-03-21

T427 - Olé !


Sang de taureau, Santoro, tel était le nom du fier Hidalgo

Réputé torero, idole des aficionados, par eux consacré roi de l’arène,

Qui, vaniteux et téméraire ô combien, tenta de conquérir la Reine

En lui offrant impudemment devant tous la queue du bestiau.


Il tomba sur un os.

Sanglantes furent les noces.


A condition que chacun reste à sa place, la caravane passe.

Il est bon de rappeler qu’il y a nécessité de conserver son rang

Si on veut préserver de la race la qualité du sang.






5 commentaires:

  1. il est fier le taureau lorsque comme les autres il réagit, pour faire briller le pantin en habit de lumière !
    Mais s' il a compris de quoi il s' agissait, on le dit sournois !
    bien à toi

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  2. Cela me fait passer à Brel et a ses toros du dimanche

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  3. Les toros s'ennuient le dimanche
    Quand il s'agit de courir pour nous
    Un peu de sable du soleil et des planches
    Un peu de sang pour faire un peu de boue
    Mais c'est l'heure où les épiciers se prennent pour Don Juan
    C'est l'heure où les Anglaises se prennent pour Montherlant

    Ah!
    Qui nous dira à quoi ça pense
    Un toro qui tourne et danse
    Et s'aperçoit soudain qu'il est tout nu
    Ah!
    Qui nous dira à quoi ça rêve
    Un toro dont l'oeil se lève
    Et qui découvre les cornes des cocus

    Les toros s'ennuient le dimanche
    Quand il s'agit de souffrir pour nous
    Voici les picadors et la foule se venge
    Voici les toreros la foule est à genoux
    Et c'est l'heure où les épiciers se prennent pour Garcia Lorca
    C'est l'heure où les Anglaises se prennent pour la Carmencita

    Les toros s'ennuient le dimanche
    Quand il s'agit de mourir pour nous
    Mais l'épée va plonger et la foule se penche
    Mais l'épée a plongé et la foule est debout
    C'est l'instant de triomphe où les épiciers se prennent pour Néron
    C'est l'instant de triomphe où les Anglaises se prennent pour Wellington

    Ah!
    Est-ce qu'en tombant à terre
    Les toros rêvent d'un enfer
    Où brûleraient hommes et toreros défunts
    Ah!
    Ou bien à l'heure du trépas
    Ne nous pardonneraient-ils pas
    En pensant à Carthage, Waterloo et Verdun, Verdun.

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  4. Personnellement, ce monde autour de la corrida m'est étranger. Il est vrai qu'en Poitou, à part les lumas (escargots) ... ! ;)
    Amitiés

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  5. Je ne suis pas du tout fan de cet exercice idiot et cruel qui ne laisse guère de choix à la bête offerte en sacrifice - ah ! une corne dans l' cul, quel régal.
    J'ai en sainte horreur tout ce qui tue. Parce qu'à 20 ans on m'a filé un fusil et fait traverser la Méditerranée. Ca doit être ça. J'aime pas les chasseurs. Na. Pan pan.

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