Sur la grille de métro comme sur la grille de loto
Pour le pigeon, c’est chaud !
D’est en ouest, du sud au nord,
ailleurs et ici encore
Sur tout le pays régnait un intense froid
Qui pétrifiait la gente qu’on accommode aux petits pois
J’ai nommé le pigeon, qui astucieusement sur d’urbaines bouches de chaleur,
Cherchait quelque réconfort en ces rudes heures en compagnie de l’âme sœur.
Vous dont l’estomac se creuse sous les coups de boutoir de l’appétit,
Tout net je le déclare : le feu est trop bas, jamais ils ne seront cuits pour midi,
Pas plus demain qu’aujourd’hui.
Il est inutile de lancer les fers en l’air et d’houspiller Lucifer.
Résignez-vous à prendre la direction des monoprix, franprix, tutti quanti :
Pendant quelque temps vous serez au régime saucisses Stoëffler.
C’est un fait connu de tous et par chacun :
Le pigeon pose volontiers des lapins *
* après réflexion, l’inverse serait plus exact.
Pour faire cuire ceux là, c'est pas gagné
RépondreSupprimerc' est pourtant un peu comme s' ils étaient sur le gril !
RépondreSupprimeret même s' il est éteint, ils font comme les pinguoins, et se réchauffent de concert !
bien à toi
Loin, très loin de la beauté de leur cousin le ramier, les pigeons parisiens, qui mènent une vie citadine éprouvante, ont souvent piteuse allure : plumage souillés par des graisses noirâtres, pattes bouffées par le acides.
RépondreSupprimerVrai, ils ne sont pas appétissants.
Mais ils sont sans pitié avec leurs déplorables déjections. Faudrait quand même qu'ils apprennent à régler leur tir.
Bien à vous.